Qu’est-ce qui a influencé et façonné votre goût ?
« Je suis née dans une famille espagnole, dans une période de changement de 68. On voyagait beaucoup en France, à Londres. On passait la frontière et on allait à Bayonne, Biarritz. On avait un lien particulier avec cette frontière, quand on la traversait c’était toujours une belle histoire. En Espagne, c’était différent… C’était une période de révolution de tous les côtés.
Au nord de l’Espagne on avait des axes vers le monde, on était proche d’un univers non franquiste. La conversation était forte. Puis Franco est mort. Je suis de la génération de la libération, on devait essayer quelque chose, c’était pas assez de faire juste de l’architecture. Une génération faite pour la recherche expérimentale et spirituelle. J’ai eu une éducation sans limites. »