Marion, quelle est l’histoire de Plum ?

La genèse de cette collaboration Plum x Margaux Keller

Margaux

« Tout a commencé par la couleur. Lorsque Marion m’a contactée l’idée, à l’origine, était de développer une nouvelle gamme de nuances. Puis de fil en aiguille, le défi de réinventer l’archétype de la cuisine s’est rapidement imposé. »

Marion

« Cela a été très enrichissant de dépasser les frontières de ce projet initial. On a vraiment travaillé en synergie jusqu’à développer une collaboration qui reflète nos identités créatives entre l’expertise chromatique de Margaux et la modularité ludique de Plum. »

Le rôle de la couleur dans vos projets ?

Marion

« Chez Plum, la couleur est un élément créatif fondamental. C’est un outil de personnalisation exceptionnel, il permet d’exprimer une personnalité, d’évoquer une émotion, un souvenir ou une référence. La couleur permet d’apposer un sens à l’objet, c’est pour cela que le travail de Margaux nous a été si précieux. »

Margaux

« La couleur fait partie intégrante de mon travail. Chaque nuance est complexe et se révèle selon une ombre ou une lumière. Dans le design et l’architecture intérieur, c’est ce qui va apporter un dernier élément de sens. Elles ont le pouvoir de redéfinir la forme de l’objet. »

Un mot sur chacune des quatre nouvelles teintes ?

Margaux

« Nous avons élaboré un nuancier de quatre couleurs et sous-tons distincts. L’idée était de travailler selon une palette intemporelle et d’y injecter via des demi-teintes, une touche de modernité. »

OCRE JAUNE

« L’ocre jaune oscille entre les teintes de jaunes, orangés et verts. Il est très minéral et évoque une forme d’intemporalité : celle des carrières d’ocre et de son usage ancestral. »

ROUGE TUILE

« Une nuance comme une tuile qui aurait cramé, gorgée de soleil. C’est une teinte un peu plus audacieuse qui rappelle celle des tomettes du village de Salernes mais toujours avec ce côté velours. »

Comment la cuisine se réinvente-t-elle aujourd’hui ?

Marion

« L’idée était d’injecter de la modernité dans le classicisme trivial de la cuisine en kit, pensée selon une ligne de caisson haut et une ligne de caisson bas. Aujourd’hui, la cuisine est souvent décloisonnée et semble s’incruster jusque dans les autres pièces à vivre. On a voulu retravailler cette hybridité, en imaginant des éléments prenant plutôt l’apparence d’une menuiserie sur-mesure que d’une pièce fermée. »

Quels sont les twists de cette collaboration ?

Marion

« Le concept d’hybridation a été notre fil rouge. Il était important d’identifier les instants de vie qui ont lieu dans la cuisine et de les incarner pleinement dans l’espace. On a intégré un module en banquette pour que les convives s’invitent à l’apéro au moment des fourneaux. On a joué avec un système d’accroche en suspension pour apporter de la légèreté, les portes des placards peuvent prendre la même couleur que la peinture des murs pour créer une nouvelle profondeur. »

Margaux

« Pour appuyer cette idée de conception hybride, on a dessiné cette grande colonne. Elle a été imaginée comme une niche centrale, où l’on pourrait valoriser un bel objet, accrocher un cadre ou y déposer quelques livres, pour une nouvelle fois ancrer la cuisine dans une intégration totale avec l’intérieur. »