Le Salone del Mobile de
DIMORESTUDIO
Fairs
18 avril 2019
Une fois encore le cœur du Salone del Mobile de Milan aura battu pour les scénographies et créations des DimoreStudio ! Après avoir attiré en 2018 plus de 100 000 visiteurs dans leur appartement / galerie niché dans un palais milanais, le duo italiano-américano investissait cette année plusieurs lieux de la capitale lombarde.
Premier arrêt dans l’appartement mythique de la via Solferino où était présenté une édition inédite de pièces iconiques de Gabriella Crespi. Au son d’une playlist envoûtante, les créations de la designer italienne étaient réinterprétées et mise en scène dans des dunes de sable et des monochromes carmins solaires.
Les installations Interstellar et Progetto Tessuti (textiles) abritaient quant à elles les créations de DimoreMilano. Dans une mise en scène futuriste digne d’un film de Kubrick, les références mode et design, classiques et 70s s’entremêlaient dans une ambiance arty décadente.
Enfin dans un joyaux de la renaissance italienne, le studio dévoilait une collection surprise de 14 créations pour Dior Maison. Références à l’art d’avant garde et association détonante de matières (or, bronze, rotin et plexis) étaient au programme.
Une Design Week qui aura donc été marquée par un mélange des genres unique et une aptitude à jongler entre les projets sans jamais renier la patte DimoreStudio. Décryptage en images par Britt Moran.
Votre palette de couleurs pour 2019 ?
« Au Cinema Arti nous sommes partis sur du noir, du blanc et des notes de bleu. Dans la galerie nous avons plus travailler avec des tons rouilles. «
Le concept ?
« L’idée était de présenter ses pièces mythiques mais aussi d’en réinterpréter certaines à notre manière. Nous n’avions pas envie de toucher à l’essence de son design, puis surtout il n’y avait pas grand chose à changer. C’était déjà magnifique. Nous avions une sélection de couleurs ou combinaison de métaux que nous voulions utiliser. Alors, finalement certaines pièces d’origines côtoient des ré-éditions vues et revues à la Dimore et le mariage est assez heureux ! »
Les matières de prédilection
de Gabriella Crespi ?
« Elle a travaillé sur des collections diverses et variées : certaines plus avec du laiton, du fer et du cuivre et d’autres tout aussi mythiques avec du bambou. »
Une femme qui a marqué votre carrière ?
« Pour Emiliano comme pour moi, nos mères. Gabriella Crespi arrive juste après ! »
Les dessous du projet Interstellar ?
« Au Cinéma Arti, nous présentons notre propre collection de pièces. Tout est nouveau. Très différent. Ici on s’est clairement inspirés des années 1970. Les couleurs sont plus sombres et neutres: marron, gris, noir, bleu marine. Nous avons surtout joué sur des associations inattendues de matériaux : podium rétroéclairé, laiton brossé, acier, fourrure ou encore velours. »
Une couleur fétiche ?
« Nous avons peint nos bureaux dans une rose Bubble Gum assez indescriptible ! C’est une couleur un peu improbable mais étrangement ça fonctionne très bien. Et puis tous les gens qui viennent nous en parlent et finissent pas nous complimenter. »
Une époque palpitante et inspirante ?