L’exposition marseillaise de
CAROLINE
DENERVAUD
Expositions
27 mars 2019
Caroline Denervaud s’exprime dans un mouvement coloré, vibrant et abstrait. Après des années d’exploration à travers la danse, l’artiste donne aujourd’hui du sens à ses gestes en les matérialisant sur des toiles et des objets. Véritable chercheuse contemporaine, Caroline expérimente, joue, tourne autour de son art à la fois brut et poétique. De ses mouvements naissent des formes, des couleurs, des signes naïfs et libérateurs. Un univers riches, aux influences multiples.
En 1964, André Breton écrivait à propos d’Alechinsky « Ce que je goute le plus dans l’art est ce que vous détenez, ce pouvoir d’enlacement des courbes, ce rythme de toute évidence organique, cet heureux abandon de femme que vous obtenez des couleurs, de la lumière ». Des mots qui font aujourd’hui furieusement écho à l’œuvre pleine de vie de Caroline Denervaud. Découvrez son travail du 22 mars au 19 mai à la galerie Double V à Marseille.
Quelques adjectif(s) pour décrire l’atmosphère de tes peintures ?
Joueuses, lunaires, colorées, cachotières, instinctives.
La genèse du projet ?
« Après une rencontre à Nice fin 2017, suivie de plus d’un an de collaboration régulière, la commissaire Emmanuelle Oddo et le directeur de Double V Gallery, Nicolas Veidig-Favarel, m’ont naturellement invitée à présenter ma première exposition personnelle en France, dans leur espace à Marseille ».
De nouveaux matériaux ou nouvelles techniques ?
« Un travail sur argile, à la gouache ou à la tempera. Une série de petits objets qui change l’appréhension habituelle de mon travail. J’ai proposé quelque chose de plus intime et personnel, qui n’a pas vocation à s’accrocher à un mur mais plutôt à tenir entre des mains. »
Des personnalités qui t’inspirent dans ton travail ?
Serge Poliakoff, Paul Klee, Calder, Pina Bausch…
« J’aime porter une robe peinte pour me camoufler dans mes peintures »
Tes petits rituels pour peindre ?
« Mon poste de radio toujours allumé sur France Culture pour travailler, des litres de Ricoré fumants, le parfum « Fille en aiguilles » de Serge Lutens et puis mon chat Raoul qui rôde dans les parages ! Pour les peintures présentées chez Double V Gallery, j’ai utilisé un seul pinceau fétiche. »