Paris Fashion Week 2020 - Best of des défilés parisiens

Le rendez-vous le plus couru de la mode vient de s’achever. Durant neuf jours, les plus beaux lieux parisiens ont été investis par des pointures de la mode pour la semaine de la Haute Couture. Indétronable, Paris assoit encore une fois son rang de « premier de la classe » en terme de création vestimentaire…

D’un côté, la femme Printemps-Été 2020 affichait une féminité ostentatoire et une créativité débordante de nostalgie et de références à l’enfance. D’un autre côté, l’homme Automne-Hiver 20-21 présentait un streetwear à l’article de la mort laissant place à une élégance masculine ludique et surréaliste.

Retour sur les meilleurs scénarios, décors et silhouettes de la Paris Fashion Week 2020.

Chanel • Nostalgie d’enfance

Rendant hommage à l’enfance de Mademoiselle Chanel, Virginie Viard signe une collection monochrome teintée d’austérité et d’émotion pour la femme Printemps-Été 2020. Jardins de cloître, fontaine, draps blancs suspendus à des fils… La réplique du jardin de l'abbaye d'Aubazine - transformé par la suite en orphelinat - où Gabrielle vécut pendant six années a été reproduite pour marquer le centenaire du début des années folles.

Dior • Féminité Divine

Robes dorées, franges, tresses, tongs, vestes structurées et cintrées… En faisant défiler des déesses grecques lors du défilé Dior, Maria Grazia Chiuri met la question de la femme au centre du défilé avec pour blason « What if women ruled the world ? ». Pour pousser la réflexion créative à bout, les mannequins évoluaient au centre d’une oeuvre de Judy Chicago représentant le ventre d’une déesse par laquelle il fallait entrer par le sexe.

Jacquemus • Beige 1997

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Le nouveau prodige de la mode féminine était de retour sur le calendrier Haute Couture avec une ode au pastel et un retour à la sobriété. Une année dans le collimateur : 1997. Une inspiration : un souvenir d’enfance, celui d’une jupe en lin créée pour sa mère il y a 23 ans. Donnant le ton avec une collection minimaliste, pure et lumineuse, le créateur revenait à ses débuts et mettait encore une fois l'ultra féminité à l’honneur.

Armani • Ode à l'ikat

Backstage at Giorgio Armani Privé Haute Couture Spring Summer 2020

Giorgio Armani Privé arborait quant à lui des couleurs vives et joyeuses dans un voyage imaginaire pour l’Indonésie avec un ikat sur tous les fronts (procédé de teinture qui consiste à teindre les fils de trame avant de les tisser). Sur des tissus précieux et transparents, le bleu nuit, le pourpre et le noir étaient magnifiés par des touches de rouge, de vert et de bleu électrique contrastants.

Louis Vuitton • élégance surréaliste

Sur un catwalk de ciel nuageaux, le tailoring fait un retour en force avec l’homme Louis Vuitton par Virgil Abloh. Dans un décor construit de toutes pièces aux Tuileries, le favori des millenials présentait des imprimés ludiques, naïfs et surréalistes sur des costumes classiques, marquant ainsi la fin du streetwear comme il l’avait prédit quelques semaines plus tôt.

Jean Paul Gauthier • Télescopage d'univers

« L’enfant terrible de la mode » a tiré sa révérence. Du bustier conique créé pour Madonna à la célèbre marinière en passant par les motifs multiethnique, 50 ans de carrière et de créations ont été présentés lors du dernier défilé rétrospectif de Jean-Paul Gaultier. Un feu d’artifice de couleurs, de styles et de références qui symbolisaient avec brio la fin de la mode Jean-Paul Gaultier.