Exposition « Rivelazioni » de Juliette Minchin dans l’ancien couvent de Sant’Orsola, Florence
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il y a 1 mois
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En ces temps de grande frugalité et d’appel à la consommation raisonnée, le minimalisme atteint son apogée. Les codes monacaux sont alors exhumés. Comme les bonnes sœurs qui font vœu de pauvreté, les esthétiques se dépouillent pour ne garder que l’essentiel. En témoignent les nouvelles marques de beauté Monastery et Le Couvent qui cultivent pieusement cette quête de simplicité dans leur composition comme dans leur packaging.
Le regain d’intérêt pour les remèdes naturels et l’herboristerie du cloître répondent aussi à l’appel des modes de vie simples et modestes des religieux, pied-de-nez aux soins industriels contemporains surchargés. Une tendance frugale qui se poursuit dans le monde hôtelier : l’hôtel du Couvent à Nice, l’hôtel de Fontevraud L’Ermitage, et le couvent de Pozzo en Corse réinventent d’anciennes maisons de nonnes et font bonne foi d’ascétisme. Les maisons de mode et les créateurs d’accessoires se sont aussi résolus à prendre l’habit, définissant les contours d’un vestiaire simplissime, presque puritain. Une manière de louer le strict nécessaire, sans pour autant tomber dans l’austère. Moodboard.
Résident
Nonne
Vœu
Pauvreté
Must-have
Chapelet
Mood
Pieux