Des personnalités nous livrent la liste de leurs envies durant le temps si particulier du confinement.
Un condensé de Good Moods.
« Voir la vie en rose », pas toujours facile et pourtant l’architecte d’intérieur et designer Cristina Celestino s’y essaie. Dernièrement, avec la boutique The Pink Closet, de l’hôtel Palazzo Avino, à Ravello, sur la Côte Amalfitaine. Depuis 4 ans, en tant que directrice artistique de la marque de revêtement en céramique Fornace Brioni. L’an passé, en re-décorant le célèbre Caffè Concerto Cucchi pour le Salone del Mobile. Mais Cristina ne saurait se résumer à cette palette. Elle virevolte entre les projets et nous en fait voir de toutes les couleurs avec au choix : le tapis Plissé pour CC-tapis, la collection Bangle en marbre pour Budri, ses créations pour sa marque Attico Design ou encore l’aménagement du restaurant milanais 28 Posti et du bar de l’hôtel vénitien Il Palazzo Experimental.
Depuis la grande table de sa salle à manger, envahie de carnets, de notes griffonnées et de dessins – y compris ceux de sa fille Bianca – elle nous raconte ses idées et projets.
Comment vous vous occupez en ce moment ?
« Je suis à Milan, en famille dans notre appartement. Je travaille de là-bas depuis le 1er mars. Forcément, nous sommes passés par plusieurs étapes dans la perception de cette terrible expérience. Les moments d’optimisme ont alterné, et continuent d’alterner, avec des jours plus sombres. Sans aucun doute, nos vies ont changé, tant du point de vue professionnel que personnel.
J’ai ramené du bureau mes palettes de couleurs, échantillons de matériaux et outils de travail en tout genre. Ils ont envahi mon salon. Mais finalement, en ce moment je préfère travailler en écrivant et dessinant dans mes carnets. Je partage la table avec ma fille de 6 ans, qui fait ses devoirs et dessine beaucoup elle aussi, mais principalement des fleurs et des dragons. »
L’endroit rêvé où se confiner ?
« Lanzarote, dans la maison de César Manrique. » – À visiter virtuellement ici.
Où s’évader virtuellement ?
« Au Palazzo Avino à Ravello, sur la Côte Amalfitaine. J’aime particulièrement cet endroit : son emplacement, son histoire et ses propriétaires les sœurs Avino. J’y ai passé, physiquement et virtuellement, mon année pour le projet d’aménagement intérieur d’une série de chambres et de suites. Elles seront je l’espère bientôt ouvertes au public. »
Le livre qu’on peut enfin prendre le temps de lire ?
« Le catalogue de l’exposition d’Osvaldo Borsani à la Triennale de Milan. »
La bande-son de votre quarantaine ?
« Ti Sento de Matia Bazar. »
Le film à regarder pour rester dans un Good Mood ?
« Good Bye, Lenin! de Wolfgang Becker. »