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Le FrouFrou par

Alexis Mabille

Hôtels & restaurants

6 juin 2019

Dès son plus jeune âge, Alexis Mabille se prend de passion pour le vêtement. Il fait ses armes chez Christian Dior et Yves Saint Laurent avant de créer sa propre maison, rendue célèbre par sa modernisation du nœud papillon.

 

Se jouer des codes, réinventer les silhouettes, mélanger les époques – Le style Mabille est estampillé d’une identité très française et cultive un esprit aussi malin que frivole. Identité qui transparaît dans son premier projet d’aménagement : Froufrou. Au côté du chef Juan Arbelaez, Alexis reinvente le Café Guitry dans le Théâtre Edouard VII. L’idée : s’inspirer de la légèreté et de l’insouciance du Vieux Paris. C’est parti.

Alexis Mabille
Adjectif(s) décrivant l’atmosphère, l’humeur du projet :

« Frivole, Froufroutan, Paris je t’aime, vu et être vu. »

La genèse du projet ?

« Une rencontre entre Benjamin Patou et moi-même. Puis une envie de collaborer autour de ce lieu désuet à re-magnifier et réveiller, d’un design en respect avec l’histoire du théâtre et de ses protagonistes, d’un mélange d’art et de dramaturgie. Pour finalement imaginer une décoration pensée comme une pièce de théâtre. »

Le nuancier de Froufrou ?

«  La palette de couleurs est un travail très subtil comme le lieu n’a pas de fenêtres. Il y a donc dans le restaurant une progression de bleus divers pour jouer avec les éclairages. L’entrée Ciel de Paris est rehaussée de rouge Pompéi et notes de terre cuite en hommage à la Commedia dell’arte. On retrouve ces nuances  en rechampis autour des portes qui sont elles encadrées de rideaux et boiseries Bleu de Chine. Elles nimbent l’espace et créent des loges de tranquillité. »

« L’escalier s’habille de Bleu de Chine nuageux qui enveloppe les décors or et bronze. Une fois arrivé au bar, le rouge Opéra se mêle au rouge Opium et le tout s’allient avec les nuances de bois ciré. »

Les personnalités et muses de Froufrou ?

« Sacha Guitry, Dita von Teese mais aussi La Belle Otero, une danseuse incontournable de la Belle Époque. »

Les matériaux et techniques particulières ?

« Beaucoup de rideaux, miroirs, laitons, feuille d’or, rechampis et bas reliefs peints à la main. »

Les références du projet ?

« Le travail du décorateur Armand Albert Rateau (qui a aménager l’hôtel particulier de la couturière Jeanne Lanvin), tout comme la maison de Carlo Molino à Turin, sans oublier la Commedia dell’arte et les théâtres parisiens. »

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