À presque 30 ans, il a dansé pour Thierry Mugler et Rahim Redcar (Christine and the Queens), a monté sa troupe La Marche Bleue et ses premiers spectacles « Première Ride » et « Maison d’en Face », a fondé sa marque de vêtements parisienne Walk in Paris, et pris la tête de la direction chorégraphique des défilés L’Oréal… Danseur, chorégraphe, mannequin, réalisateur, directeur artistique : Léo Walk, c’est tout ça la fois.
Léo Handtschoewercker savait danser avant de marcher. Tout petit, il transformait déjà son hyperactivité en pas de danse et déhanchés singuliers. Très rapidement, il délaisse le parquet de danse classique pour le plancher du hip-hop, où il se sent plus libre de s’exprimer.
Si l’on dit que l’habit ne fait pas le moine, il ne fait pas non plus le danseur. Avec La Marche Bleue, le Bboy apporte une sensibilité artistique à un univers street qui laisse peu de place à la poésie. Mélange de break, de hip-hop et de contemporain, la « walkance » s’exécute en costume trois pièces comme en pyjama ou en jogging, se pratique sur des musiques lancinantes comme des psychédéliques, de Serge Gainsbourg à Flavien Berger. Bref Léo Walk et sa troupe font marcher la danse contemporaine dans une nouvelle direction. Rencontre.