Les nuances des couchers de soleil de sa Corse bien-aimée, les imprimés de l’artisanat marocain que son père importait, ou encore la mythologie des pays qu’elle a visités et qui continuent de l’émerveiller… Si elle est possédée par l’Ile de Beauté où elle a grandi, Léa Zeroil est loin de se limiter à sa Méditerranée, s’inspirant de l’ailleurs pour créer. Pas étonnant qu’entre ses études d’Arts appliqués à Duperré et Olivier de Serres et la création de son studio en 2020, elle ait fait ses armes auprès d’India Mahdavi et Laura Gonzalez.
Son ingrédient à elle ? Une curiosité certaine pour la spiritualité. Quand elle ne tire pas la carte du Soleil, elle invoque la Lune, astre qui façonne sa collection « Lune Rousse » dévoilée à la galerie Maestria l’an dernier. À la rentrée, elle inaugurera au 6 rue Portefoin, un nouvel espace d’exposition pensé autour du thème du désert à l’occasion de la Paris Design Week.
Entre chaque projet, la designer textile de formation prête ses dessins et imprimés à des maisons textiles de renommée, parmi lesquelles Nobilis, pour qui elle vient de signer tout un « vestiaire » d’assises dont les lignes se laissent métamorphoser par les étoffes de l’éditeur français. Elle raconte la genèse et les coulisses de cette collaboration, et livre ses souvenirs et inspirations.
