Des personnalités nous livrent la liste de leurs envies durant le temps si particulier du confinement.
Un condensé de Good Moods.
Des décors riches mais sans ostentation, structurés mais avec des respirations, reconnaissables entre mille mais pourtant toujours différents. Voici en quelques mots les subtilités qui font d’Anne-Sophie Pailleret une architecte d’intérieure renommée.
Elle recherche dans ses chantiers la surprise et l’émotion. Deux sentiments qui apparaissent en filigrane tout au long de sa liste de recommandations.
L’endroit rêvé où se confiner ?
« Chez moi à la campagne dans Le Perche.
Je ne rêve de rien d’autre. »
Comment vous vous occupez en ce moment ?
« Je travaille tant que possible à distance, pour avancer encore sur mes chantiers pas tout à fait arrêtés (à Paris, dans le sud de la France, en Suisse ou encore en Angleterre). Je dessine aussi du mobilier pour ces projets. Et sinon, je jardine, un plaisir que je connaissais pas et que j’ai découvert avec joie. »
Où s’évader virtuellement ?
« Dans des livres de belles images, les livres de voyage. Comme ceux de Louis Benech. »
La bande-son de votre quarantaine ?
« Le chant des oiseaux, le vent dans les arbres, ou la pluie contre mes fenêtres quand elle y toque.
Et éventuellement, des musiques douces de Idir un chanteur Kabyle. »
Le livre qu’on peut enfin prendre le temps de lire ?
« Les romans de Sylvain Tesson. »
Le film à regarder pour rester dans un good mood ?
« Tous les films qui me font voyager.
“Out of Africa”, qui me vient à l’esprit, pour n’en citer qu’un… »
Quelle est votre meilleure tenue ou accessoires pour rester stylé ?
« Vieux jean Céline, t-shirt blanc et Converse : voici mon uniforme. Il change légèrement selon le foulard – choisis en fonction de l’humeur du jour et de la météo – noué autour de mon cou ou d’un chapeau. J’en ai une collection d’une bonne centaine à motifs et de couleurs variées. Ils proviennent parfois de tissus d’ameublement adorés sur des chantiers et transformés. »
La 1ère chose que vous ferez une fois le confinement levé ?
« Dîner ou déjeuner entre amis et danser tous ensemble.
Mais aussi plus sérieusement, prendre davantage de temps pour une autre cause que mes chantiers et clients.
J’ai donné de mon temps à des enfants désœuvrés avant d’être maman moi même il y a une quinzaine d’années et je souhaiterais une fois le confinement levé reprendre ce temps, pour donner plus de sens à toute l’énergie que je dépense chaque jour. »