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Hôtels & restaurants
Hôtel Massé
Au 32bis, rue Victor Massé, non loin de là où vécut le compositeur français au XIXème siècle, se cache un hôtel à la partition millimétrée. Aux manettes, une fratrie : Éole et Corto Peyron, décidés à imaginer un repère intimiste. La première signe l’identité visuelle, le second orchestre l’hôtellerie. Pour le décor, ils s’entourent de Gasparetto Parenti, studio fondé il y a deux ans par Juliette Gasparetto et Julie Parenti, rencontrées chez Festen Architecture en 2018.
Le tandem insuffle un élégance subtilement parisienne, mais savamment plurielle. Minimalisme japonisant, modernisme californien et manifeste Art Déco s’y mêlent harmonieusement. L’éclectisme s’exprime jusque dans les chambres : plafonds mansardés ici, vues sur toits en zinc là ; baignoire ouverte sur la chambre pour certaines, petit bureau d’angle pour d’autres. Une touche de malice ponctue le tout : dans chaque salle de bain, un carreau signé par la céramiste Héloïse Rival fait un clin d’œil à la réputation sulfureuse du 9ᵉ arrondissement. En toile de fond, le bois se glisse partout, entre lambris, okoumé et pin maritime.
Pour habiller tout ça, l’hôtel Massé a convié un réseau d’artisans et d’artistes triés sur le volet : le designer textile Thomas Coccimiglio pour les tapis ; l’ébéniste Alexis Mazin pour des boiseries chinées et recyclées ; les artistes Sophie Esteve, Eduardo Lalanne, Gallate Martin et Christian Rosa pour les œuvres murales.
Quarante chambres de quiétude en plein cœur de Pigalle/SoPi. Du mobilier chiné. De l’art en veux-tu en voilà. De la couleur, juste ce qu’il faut. Une pointe de singularité. Voici la méthode Massé.
32bis rue Victor Massé, 75009 Paris
