Styles
il y a 2 mois
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Dans le sillage du courant Trad wife qui revisite les idéaux de la femme au foyer des années 1950, les esthétiques qui incarnaient hier la douceur et la féminité — dentelles évanescentes, voiles diaphanes, perles irisées, fleurs immaculées — reviennent aujourd’hui en majesté avec encore plus de préciosité. Sur les silhouettes Cecilie Bahnsen, Chloé, Les Fleurs et Valentino, la dentelle se fait seconde peau. Le macramé revient de son côté, orner la table, ajourant napperons et serviettes.
L’allusion au mariage est partout : dans le blanc omniprésent, dans les fleurs décolorées jusqu’à la pureté, dans le verre lui-même — plus transparent et fragile que jamais — orné de stries fines comme des broderies… Mais aussi dans les drapés légers et les transparences floutées des décors de Brahman Perera et Polina Ditsman, qui semblent s’envelopper d’un voile nuptial. Les nuances sont poudrées et ouatées, les matériaux, en apesanteur. La délicatesse sinon rien.
Obsession
Voile
Palette
Poudrée
Décor
Dentelle
Mood
Innocent
La dentelle et le macramé, toujours aussi raffinés et finement travaillés, se plaisent à nouveau à parer avec grâce les tables élégamment dressées, les chaises et les luminaires chinés. Du grand nappage au délicat napperon, sans oublier le tablier, ils ornent de raffinement avec une pointe de naïveté. Côté mode, même poésie ajourée. Les silhouettes épousent une esthétique ouatée, jouant avec les transparences et la légèreté.
Installation « Grand volumes » par Alexander May pour Nordic knots © Adrian Gaut