Que faites-vous habituellement à ce moment de la semaine?
« Habituellement, je viens de terminer ma matinée mail / téléphone et je me prépare pour me rendre à mon atelier. »
Le bois, brut ou sculpté, ondulé ou acéré. C’est le point de départ du travail de Frédéric Pellenq. Une fascination qui remonte à l’odeur de sa chambre d’enfant en lisière de forêt, dans les Hautes-Alpes. Jeune, il fréquente les ateliers de bois et perfectionne ses techniques pour l’apprivoiser. Une matière totémique qu’il sculpte pour raconter des histoires, dessiner des contrastes, imaginer des créations qui évoluent avec le temps.
Si Frédéric a suivi des études d’architecture, il a toujours été attiré par le mobilier. Il aime passer rapidement du papier à l’objet et l’idée d’allier les deux aspects de la création : conception et réalisation. Il est accompagné par la Galerie Kolkhoze depuis le lancement de sa deuxième collection, Gemini. Depuis son atelier à Pantin, il s’apprête à faire des vagues dans le monde du design. Rencontre.
Que faites-vous habituellement à ce moment de la semaine?
« Habituellement, je viens de terminer ma matinée mail / téléphone et je me prépare pour me rendre à mon atelier. »
« L’odeur du bois, cela me renvoie immédiatement à mon enfance, à ma chambre boisée et la maison dans laquelle j’ai grandi. »
« En parallèle, je viens de terminer une immense production d’ornements pour un projet d’Hôtel parisien réalisé par Laura Gonzalez. Et maintenant, je suis en vacances au bord de mer pour dessiner ma nouvelle collection de mobilier pour la galerie Kolkhoze. »
« Pour mon appartement, c’est un projet « signature » qui reprend les codes avec lesquels j’aime travailler. Le bois y est roi, la palette est organique. L’élément central du projet est une cloison inspirée de la Schaffer House de John Lautner. »
Votre collection qui vous ressemble le plus ?
« Toutes mes collections sont le support d’un récit, toujours très personnel. Elles abordent les différentes facettes qui me constituent, allant de mon écrin d’enfance des montagnes jusqu’à ma vie parisienne d’aujourd’hui.
J’aime travailler en contraste et proposer des collections qui puissent être intemporelles. De Lodge à Couture, à Camarat, toutes mes collections me ressemblent. »
Selon vous, qu’est-ce qui a influencé et façonné votre goût ?
« Grandir dans les montagnes m’a sensibilisé à l’environnement et aux bois. Mes parents, architectes, ont eu une grande influence quant à la découverte des arts et de l’architecture et ma pratique du skateboard m’a permis d’appréhender la ville, en mouvement. »
« La forme en point de départ, la fonction ensuite et la fantaisie dans le récit et l’intention. »
« Terracotta, Olive, Café au lait. »
« Le défilé Kiko Kostadinov Automne-Hiver 2021, les couleurs de la scénographie sont géniales : marron glacé associé à du lila et un sol caramel, l’exposition Un Précurseur dans les Années 70 de Yvon Taillandier et le film japonais Asako I & II de Ryusuke Hamaguchi. »
La prochaine pièce design que vous aimeriez acquérir ?
« Une assise de l’architecte et designer coréen basé à New-York, Minjae Kim. »
« La Galerie Patrick Seguin dans le 11ème arrondissement à Paris. Je ne me lasserai jamais de ce merveilleux espace mettant en scène les assises du designer suisse Pierre Jeanneret, le mobilier de l’architecte française Charlotte Perriand et celui du designer français Jean Prouvé. »
3 pièces design iconiques ?
« Les canapés fauteuils Ours Polaire du décorateur français Jean Royère, les assises de Pierre Chareau tapissées des créations de l’artiste français Jean Lurçat créées pour la Maison de Verre ainsi que le mobilier “Les Arcs” de Charlotte Perriand. »
Quels sont les artistes qui vous influencent ?
« Le décorateur et architecte d’intérieur Jacques Grange, l’architecte Charlotte Perriand, le décorateur français Jean Royère, ainsi que Pablo Picasso. »
« Le restaurant japonais Ogata, rue Debelleyme dans le 3ème arrondissement de Paris. »
« Le film The Shining de Stanley Kubrick. »