Styles
il y a 1 mois
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il y a 1 mois
À l’heure où les Etats-Unis choisissent leur nouveau président, les créatifs s’approprient plus que jamais les symboles de l’Amérique. Les marques en chef de file, font leur auto-critique et détournent, voire surjouent les codes de l’Amérique profonde avec un discours nationaliste, mais progressiste. Fragilisée par les élections, les créatifs mais aussi des célébrités s’inquiètent de l’avenir de la démocratie américaine et se politisent plus que jamais. Alors que la mouvance western, annoncée plus tôt cette année, est omniprésente, le Texas, bastion républicain, pourrait devenir un « swing state » (État pivot) sous l’influence de personnalités démocrates comme l’acteur texan Matthew McConaughey, mais aussi les chanteuses Taylor Swift et Charli XCX qui appellent à voter Kamala Harris. En cette journée d’élections, les regards se tournent vers cette Amérique qui, en attendant de connaître son avenir politique, s’offre à tous genres de clichés et détournements. Moodboard.
Camp
Démocrate
Chanson
The Star-Spangled Banner
Valeurs
Progressistes
Figure
Kamala Harris
En septembre, le créateur latino-américain Willy Chavarria, fervent défenseur de la diversité culturelle, nommé la semaine dernière pour la seconde fois créateur masculin de l’année aux US, a rendu hommage à ceux qui « travaillent dans les champs, apportent de la nourriture aux tables, construisent les villes, font la musique et tissent des histoires dans la trame de ce pays ». Un discours qui montre une nouvelle volonté de prôner des idées nationalistes/progressistes.
Historiquement, les motels américains étaient associés à la classe populaire. Cette réalité a évolué avec le temps et le motel nourrit aujourd’hui une esthétique à part entière. En Europe comme aux Etats-Unis, les hôtels s’inspirent particulièrement des codes « Americana » des régions touristiques, se positionnant même comme des hébergements « boutique » sur fond d’American dream.
En salles dès demain, le film « The Substance » de Coralie Fargeat explore le genre du body horror. Le scénario, à la frontière de l’horreur et de la satire sociale, est le suivant : Elizabeth (incarnée par Demi Moore), une femme mûre dont la carrière décline, se voit offrir une chance de retrouver sa superbe grâce à une substance rajeunissante, la plongeant dans une spirale de transformation corporelle extrême et incontrôlable. La critique porte sur la société patriarcale obsessionnelle de la jeunesse, particulièrement dans l’industrie d’Hollywood.