50 ans après le premier pas sur la lune, le Space Age – tendance éphémère de la fin des sixties – est plus que jamais présente dans la sphère créative. Ses aspirations utopistes propulsent aujourd’hui certains défilés haute-couture dans une autre galaxie. Formes ovoïdales, structures rebondies et couleurs mercurisées inspirent les créateurs. Une esthétique rétro-futuriste qui rompt avec le présent.
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OBJECTIF
LUNE
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PERSONNAGE
SPOCK
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MOOD
UTOPISTE
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ÉPOQUE
1965 - 1969
Il y a cinquante ans, le monde entier avait les yeux rivés sur les télévisions (cubiques) pour suivre les aventures de Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur la lune. De multiples hommages ont rythmé le calendrier lunaire 2019 et influencé les créatifs. Une épopée cosmique qui ne cesse d’inspirer !
Pour les célébrations du 50e anniversaire de l’alunissage, la NASA a restauré le Johnson Space Center à Houston en Floride.
La femme Pierre Cardin est définitivement “galactique” et a forgé l’imaginaire cosmique des sixties avec sa silhouette détonnante aux couleurs frappantes. Le couturier visionnaire est marqué par la ferveur de l’alunissage américain qui a influencé son spectacle « Space Age and Futurism » en 1969. Résolument moderne, le dernier défilé témoignait de cet héritage.
La structure résolument futuriste en soucoupe volante, du Musée d’art contemporain de Niteroi à Rio de Janeiro a été imaginée par l’architecte Oscar Niemeyer comme un ovni dans le paysage brésilien. Un écrin iconique -pour la collection Croisière 2017 de Louis Vuitton – où les silhouettes colorées et futuristes ont défilé à flanc de falaise. Une inspiration qui transparait aussi dans le premier défilé de Virgil Abloh pour la maison l’an passé.
INSTACRUSH
Joe Colombo – maître du Space Age – inspire des années plus tard les designers avec ses habitacles futuristes et technologiques régis par le souci constant de fonctionnalité. On retrouve son esthétique dans la collaboration entre Gufram et l’Atelier Biagetti ou encore dans les capsules phoniques de la marque Framery.